Cela faisait de nombreuses fois que la même demande en trois temps m’était faite :
- Je souhaiterais avoir un diamant mais pas de métal autour…
- D’accord, mais juste le minimum pour la sertir donc ?
- D’accord. Mais je ne veux pas le voir.
- Oui, mais il y en aura toujours un petit peu, juste pour sertir la pierre…
- D’accord. Mais je ne veux pas le voir.
- Il faut au moins quatre griffes !...
- D’accord. Mais je ne veux pas les voir.
- … ?!
La requête semblait impossible à satisfaire ! Quoiqu’il arrive, il faut toujours un minimum de métal pour constituer les griffes, incontournables pour maintenir la pierre. Jusqu’à ce que je pense à inverser le problème : donner au métal une forme de diamant et le cacher sous un pavage de pierres !
Il me fallait encore baptiser cette dernière création. Le terme « Solitaire » ne cessait de m’empêcher à penser à autre chose. Mais comment appeler solitaire un pavage de 125 pierres ?
Solitaire, sol, sol… Surgit alors le visage que je m’étais fait du mythique personnage d’Albert Cohen, l’homme amoureux, Solal ; je tenais mon fil d’Ariane…